lolo le sanglant
Messages : 3494 Date d'inscription : 06/06/2012 Age : 40 Localisation : la rochelle
| Sujet: Bien choisir son casque de jeu : notre sélection Sam 3 Jan - 19:23 | |
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Jouer aujourd'hui, c'est aussi un acte social, et il faut donc non seulement que vous puissiez bien entendre... mais également bien vous faire entendre ! Voilà pourquoi toute une ribambelle de casques gaming sont proposés par divers constructeurs. Mais comment s'y retrouver avec autant de modèles sur les étals ? Voici quelques pistes pour faire votre choix...
NOTRE SÉLECTION DE CASQUES POUR CONSOLES
Tritton Kaiken
Le Kaiken représente une entrée de gamme réservée à un usage spécifique chez Tritton. Ce casque mono est en effet réservé exclusivement à la discussion. S'il est bien possible (moyennant réglages) d'avoir également le son du jeu, on passe très vite au mode unique de discussion pour profiter de l'ambiance sonore d'un système 5.1 traditionnel dans une pièce.
Le choix d'une oreille enveloppante est à ce titre surprenante. Malgré des évents en nombre, le son est tout de même atténué. En revanche, le confort est incomparable par rapport à une (honteuse) oreillette livrée avec la PS4, même si le revêtement tient un peu chaud. Aucune gêne constatée après plusieurs heures de port. Un avantage atténué sur la version Xbox One, la console de Microsoft étant déjà pourvue d'un système de discussion efficace et plus ouvert sur l'environnement (l'oreille n'est pas totalement englobée).
Mono, mais confortable et abordable, le Kaiken vous fait oublier la ridicule oreillette PS4
Les commandes déportées permettent de régler le niveau audio ou de couper le micro à la demande. Sa connectique type jack 3,5mm correspond à celle de la Dualshock 4, sa connexion est donc d'une facilité déconcertante sur tous les appareils à prise jack femelle. En conséquence, si vous disposez déjà d'un adaptateur casque pour la One, la version PS4 s'y branchera sans souci. Même sanction pour tous les téléphones en jack 3,5mm, vous avez un casque micro très correct. Idéal si vous passez des heures téléphone dans la poche, à discuter avec des amis. L'oreillette pivote même à 90° afin que vous puissiez poser facilement le casque sur les épaules. A noter que même avec un adaptateur 3,5 vers 2,5mm le Kaiken ne fonctionne pas sur X360, ce qui est bien dommage.
En raison de la présence d'un adaptateur (avec le câble USB pour la mise à jour du paddle), la version Xbox One est proposée aux alentours de 45€. Son pendant PS4 est quant à lui en vente à 30€. Un positionnement correct, sachant qu'un adaptateur officiel pour casque vaut environ 20€ chez Microsoft. Le Kaiken est une option intéressante et assez versatile, si vous souhaitez vous concentrer sur un périphérique de discussion sans être coupé du monde extérieur. En fait, le Kaiken ressemble beaucoup à un Kama à qui on aurait enlevé une oreillette.
Taille à l'oreille : 6x4 cm Épaisseur du coussinet : 1,7 cm
Tritton Kama
On rajoute une oreillette et on passe à la stéréo avec un casque d'entrée de gamme : le Kama. Ce qui étonne tout d'abord avec le Kama, c'est son prix. La version PS4 est à 30€ et la mouture Xbox One à 60€ (toujours en raison de la présence de l'adaptateur). Mais cette médaille a un revers et avec cet investissement il ne faut pas s'attendre à des miracles. Si les matériaux sont corrects et que l'arceau réglable s'adapte facilement, il n'en est pas de même avec les oreillettes.
Ces dernières sont bien trop petites pour qu'un adulte puisse jouer confortablement. Les protections en simili cuir, même si elles sont souples, sont rapidement désagréables. En outre, si l'oreille vient à toucher tout de même l'insert du haut parleur, la fine couche de toile qui l'isole ne suffit pas à amortir un contact direct. Ces caractéristiques relèguent le Kama à un usage limité aux plus jeunes, aux petits gabarits et pour de courtes sessions de jeu.
Les oreillettes du Kama son inexplicablement petites
Sur le plan sonore, les basses sont très présentes et s'imposent vraiment au détriment de toute la richesse du son.
En revanche, il est aussi versatile que le précédent modèle. Smartphone, Vita, 3DS, WiiU... Du moment que vous avez à disposition une prise mini Jack de 3,5mm le Kama fera l'affaire. Il est vraiment dommage que ce modèle n'ait pas tout simplement repris l'oreillette du Kaiken en la doublant. Ses matériaux simples auraient sans doute été suffisants. En tout cas assez par rapport à son prix très abordable. Si vous souhaitez néanmoins de façon très ponctuelle utiliser un casque (plutôt pour la PS4), vous voici prévenus.
Taille à l'oreille : 4x2 cm Épaisseur du coussinet : 1,7 cm
Tritton Pro+ 5.1
Avec le Pro+ 5.1 on passe directement dans une autre dimension. Le casque est massif, lourd, mais grâce à un arceau qui répartit correctement son poids, il ne pèse pas sur la tête. Il est ajustable dans presque tous les sens et se pose parfaitement sur les oreilles. Profond, il assure une excellente isolation des bruits extérieurs. Son packaging et le matériel fourni sont très complets. De ce côté, Tritton ne se moque pas de nous : câble optique, USB, jack et mini jack (pour la 360), adaptateur 360, adaptateur digital pour l'audio de la 360 et adaptateur PC. Puisque le système fonctionne avec la sortie optique, il lui faudra un décodeur numérique alimenté séparément. Le design de ce dernier est correct, mais l'objet est assez massif.
Le Pro+ est un modèle éprouvé, véritable fer de lance chez Tritton
Le décodeur possède toute une série de LED en façade qui permettent de vérifer quel signal audio est traité. Au mieux, vous pouvez bénéficier du Doly Digital 5.1 et « dégrader » ensuite jusqu'à un simple signal stéréo. Ce dernier peut néanmoins être émulé en Dolby Pro Logic, pour tenter tout de même de bénéficier de meilleurs effets de spatialisation. Ces effets sont d'ailleurs excellents, puisque le Pro+ ne comporte pas un, mais quatre hauts parleurs dans chaque oreillette. On ne va pas ouvrir ici le débat de la spatialisation du son sur un casque (qui passionne les férus de technique), mais sur des jeux comme Farcry 4 ou GTA 5, l'immersion est impressionnante. Alors que les autres casques émulent le 5.1 ou le 7.1 avec deux hauts-parleurs, le Pro+ en a huit pour se rapprocher d'un « vrai » son spatialisé.
Le Pro+ propose un 5.1 physique au lieu de la classique émulation avec deux HP
La discussion est gérée indépendamment et le joueur peut effectuer son mixage de façon personnalisée. Que ce soit pour la spatialisation ou la discussion. La télécommande placée sur le fil comporte de nombreuses fonctions et bénéficie d'un rétro éclairage. Elle respire le luxe et la qualité. Grâce à cela, plus de problèmes d'intensité entre le son du jeu et les voix de vos camarades. En cas de doute, vous avez également la possibilité d'avoir le retour de votre propre micro dans les oreilles, histoire de ne pas imposer aux autres votre souffle rauque et puissant.
Le Pro+ est un des casques les plus polyvalents qui soient. Grâce à ses nombreux câbles, il est compatible PS3, Xbox360, PC et cerise sur le gâteau, PS4. Même la One passe en la connectant sur son adaptateur casque. En revanche, même si les oreillettes sont rabattables (un presque standard maintenant), il n'est absolument pas adapté à un usage nomade. Son long câble de 3,7m (!) est trop encombrant.
Cette versatilité gaming a un prix et il fait mal au portefeuille. La marque canadienne le commercialise pour environ 180€, quelle que soit la couleur (noire, blanche ou rouge) choisie. Le Pro+ est donc, comme son nom l'indique, un casque à réserver aux passionnés, pour un jeu intensif.
Taille à l'oreille : 6,1x3,5 cm Épaisseur du coussinet : 2 cm
Turtle Beach Stealth 500P
Grande rivale de Tritton, la société elle aussi canadienne aligne des modèles intéressants. Concernant sa ligne gaming, la marque a choisi de nous faire parvenir le Stealth 500P, affiché à destination des machines de Sony (PS3, PS4), ainsi que pour le jeu mobile (Vita, 3DS et autres systèmes avec mini jack 3,5 mm). Ceci dit, vous pourrez également l'utiliser avec une One à condition de disposer de l'adaptateur casque de cette dernière et de faire une croix sur le DTS surround 7.1 (le format concurrent du Dolby) pour se contenter de la stéréo.
Car le 500P possède un système original qui se compose d'une clef USB branchée sur la console et reliée à la sortie optique. C'est elle qui se charge de transmettre le signal, puisque le 500P est un casque 100 % sans fil. Une liberté très appréciable, à l'heure où on ne se souvient plus que nos paddles étaient toujours prisonniers des consoles. Pourquoi dans ce cas rajouter des fils avec un casque ? Pas avec celui-ci en tout cas.
Le 500P est un casque sans fil pour un maximum de liberté !
En revanche, la transmission sans fil est peut être à l'origine du très léger bruit de fond que l'on perçoit lorsque aucun son n'est transmis. Un bruit que l'on oublie très vite lorsque l'action bat son plein, mais qui peut devenir pénible si l'expérience de jeu se base aussi sur les silences, comme cela peut être le cas avec certains survival.
Côté confort, les oreillettes sont de taille conséquente et le port est agréable. La matière des coussinets est en simili cuir. La mise en route et l'arrêt du casque s'effectue avec un très discret bouton sur l'oreille droite (en fait le logo Turtle Beach). Une autre commande sert à couper le micro et une dernière à régler le rendu sonore selon quatre modèles ; normal, accent sur les aigus, accent sur les graves, ou tout accentué. Ainsi les goûts de chacun sont respectés sans proposer des heures de réglages et des fonctions complexes. Le 500P vous parle à chaque fois pour confirmer une commande. Ainsi vous l'entendrez vous susurrer « bass boost » ou « powering off » à l'extinction. A la fois classe et fonctionnel.
La recharge via port USB est efficace pour une douzaine d'heures de jeu, ce qui est largement suffisant pour la plupart des sessions. La version PS4 est proposée à environ 120€ et son homologue Xbox One (le 500X) à 240€. Cette différence très sensible s'explique par le fait que si les deux produits ont des références très proches, les casques eux mêmes sont assez différents comme vous pourrez le constater rapidement.
Taille à l'oreille : 6x3,7 cm Épaisseur du coussinet : 1,7 cm
Turtle Beach Stealth 500X
Le 500X est le digne héritier de la série X. Les habitués seront très vite fixés puisqu'il se présente avec une coque quasi identique à la série qui a déjà remporté un franc succès. Il est par exemple en tout point similaire au XP400 (en fait au XP510 pour être plus précis) si on fait exception d'un sur-piquage sur la partie externe de l'arceau. Pour le reste, c'est le tissu qui est à l'honneur avec de très larges et confortables oreillettes qui couvrent entièrement et isolent parfaitement de l'environnement. Trop, certainement au goût de ceux qui voudront vous tirer de votre monde virtuel.
Le 500X ressemble beaucoup à ses grands frères. C'est à la fois une qualité et un défaut...
Ce monde virtuel sera très vivant, toujours avec le système DTS X 7.1 qui fonctionne parfaitement. Le « X » de ce système est sensé vous permettre de localiser non seulement un bruit dans le plan horizontal, mais également de savoir si ce bruit provient d'en bas ou d'en haut (un modèle sphérique de son en somme). En pratique, difficile de dire si la différence est aussi importante que cela par rapport à un système classique. En revanche, la spatialisation est très agréable tout comme le rendu sonore général, réglable en fonction des goûts de l'utilisateur et du type de jeu (FPS, course...).
Le 500P utilise une clef USB pour transmettre ses infos au casque, le 500X reste à l'unité relativement classique de décodage. Elle aussi est parfaitement identique à celle qui existait déjà sur les autres modèles de la même série, à l'exception de la mention du décodage en 7.1 évidement.
Mais comment expliquer un prix qui varie du simple au double par rapport à la version PS4 ? Nous l'avons déjà vu, les matières sont différentes et la qualité de finition de l'ensemble est sensiblement meilleure. Puis, il y a le grand nombre de commandes placées sur les oreilles. Il faudra sans doute un peu d'habitude pour les manipuler sans se tromper, mais elle sont nombreuses ; balance entre le micro et le son du jeu, intensité du retour du son micro, réglage du champ du surround.
Des plus, mais qui peinent tout de même à faire passer la pilule, paradoxalement parce que beaucoup de choses ne se voient pas. Précédemment il fallait passer par un adaptateur sur la manette pour rester en sans fil. Ici, aucune excroissance ne vient alourdir le pad, Turtle Beach ayant été licencié pour utiliser directement les protocoles de Microsoft (et cela se paie). Le 500X n'embarque tout simplement pas la même technologie que le 500. Reste que passer la barre des 200€ (240 en tout) reste un pas douloureux, que beaucoup de joueurs risquent de ne pas franchir.
Taille à l'oreille : 6,2x4 cm Épaisseur du coussinet : 1,8 cm
NOTRE SÉLECTION DE CASQUES POUR PC
Turtle Beach Z60
A première vue, le Z60 est un casque très simple. Il est pourtant pourvu de la même technologie que les autres derniers produits de la « tortue de plage » : le DTS X 7.1. Un système surround qui doit également permettre de localiser les sons au dessus et en dessous du joueur. Ceci grâce au module qui se trouve sur le trajet du câble casque, lui aussi pourvu d'une simple prise mini jack. Vous l'avez maintenant compris, mini jack rime avec versatilité et vous aurez ainsi à disposition un casque stéréo pour tous les périphériques pourvus de ce type de connectique.
Le Z60 est assez confortable pour passer des heures avec
L'ampli intégré permet d'accéder à toutes les fonctions pratiques pour un joueur ; réglage séparé du chat et du son du jeu, préréglages du surround, retour du micro, coupure du micro... A la suite du boîtier dont la finition est excellente et le poids plume (on ne le sent pas pendre au bout du casque), se trouve une très classique connectique USB.
Les coussinets d'oreillettes en tissu sont probablement la solution la plus confortable que l'on puisse trouver sur les casques contemporains. Leurs dimensions généreuses ne sont pas étrangères à ces agréables sensations (voir ses dimensions). Le tissu tient moins chaud que le simili cuir et offre un contact plus agréable et plus doux. Le tout avec une isolation phonique excellente. L'arceau lui aussi bénéficie d'un garnissage tissu efficace.
Le seul reproche que l'on pourrait faire au Z60 est un son très porté sur les basses, en particulier lorsque les préréglages surround sont activés. Probablement la faute à ses haut parleurs de 60mm, une taille maxi, peu commune sur les casques actuels. Si vous aimez le son de la grosse caisse, vous serez comblés.
Avec un prix avoisinant les 120€, le Z60 offre un rapport qualité prix tout à fait intéressant pour les Pcistes. Malgré un essai en USB sur la PS4, le casque n'est utilisable en discussion qu'avec un branchement jack classique sur la manette. Même sanction chez Microsoft.
Taille à l'oreille : 6,x4,1 cm Épaisseur du coussinet : 2 cm
Razer Kraken 7.1 Chroma
Razer est une marque bien connue des joueurs PC. Outre les casques, Razer est très bien positionné pour bien d'autres périphériques ; souris, claviers et même manettes. Sa gamme Chroma se décline également avec les casques et ce modèle 7.1 au design original. Le Kraken possède en effet des oreillettes parfaitement rondes.
Les coussinets en simili cuir sont très épais en raison de leur grande souplesse. La pression exercée sur les points d'appuis est ainsi moindre et le port plus agréable. La finition générale est exemplaire et le casque possède en plus un côté « m'as tu vu » assumé : Sur les côtés, les logos Razer peuvent se parer de couleurs au choix dans une palette de 16,8 millions de nuances. Parfaitement inutile, donc totalement indispensable pour tout geek qui se respecte.
C'est bien le même casque qui se la joue « bling bling »
En fait, on sent que le design a été très travaillé. Le micro, qui se rétracte totalement grâce à un enrouleur discret et intégré en témoigne.
Pour être utilisé correctement, le Razer a besoin de logiciels et pilotes supplémentaires à télécharger. « Synapse » notamment. C'est grâce à cette interface que vous pourrez littéralement piloter le casque et changer sa couleur selon votre humeur. Une petite icône à ajouter dans la barre de menu de votre PC... Certains peuvent s'en chagriner et préférer des modèles qui n'ont pas besoin de logiciels tiers pour fonctionner.
Le Kraken 7.1 est bien placé niveau prix : 100€ tout ronds (comme lui). Surtout si on considère qu'il est reconnu par la PS4, comme d'habitude, en perdant le 7.1.
Taille à l'oreille : 5 cm de diamètre Épaisseur du coussinet : 2,3 cm
Creative SB Inferno
Il fut un temps ou Creative Technologies était synonyme de cartes son (le standard des Sound Blaster) de très grande qualité sur PC. Tout change, SEGA n'est plus et si Sound Blaster fait toujours partie du monde du son avec des hauts parleurs, des casques et des cartes son, la marque a perdu l'aura et le prestige qu'elle avait acquis au début des années 90.
L'inferno est un modèle d'entrée de gamme
Ce n'est pas le SB Inferno qui va ramener la marque vers son âge d'or. L'ensemble du casque est assez cheap, mais le confort est malgré tout correct, grâce à une feutrine agréable au toucher. La taille des oreillettes est limite. Vérifiez bien que les dimensions soient adaptées à vos oreilles.
Pas de connectique USB, un simple connecteur jack 3,5mm avec un adaptateur si vous souhaitez utiliser le micro sur PC.
Le son est rendu par des HP de 40mm et sature lorsque le volume est poussé à fond. Bon, il faut avouer qu'à ces niveaux sonores, il faut vouloir devenir sourd pour maintenir cette intensité. Ses performances moyennes deviennent acceptables lorsqu'on découvre le prix de ce casque filaire. 50€ c'est un prix assez doux, mais le SB Inferno doit rester une option secondaire ou un casque d'appoint pour que vous en soyez satisfait. Vous n'aurez pas peur de le jeter dans un sac et de l'utiliser avec un appareil mobile dans les transports en commun...
Taille à l'oreille : 5,5x3 cm Épaisseur du coussinet : 1,7 cm
Plantronics RIG Surround
Au siège Californien de Santa Cruz, Plantronics peut se targuer d'une histoire prestigieuse. Depuis plus de 50 ans, Plantronics fabrique du matériel audio pour les professionnels. Son histoire commence avec l'aviation civile, dont les pilotes ont été très tôt équipés de casques micro légers de cette marque. Et si vous voyez des images d'astronautes des années 60, il y a de fortes chances pour qu'ils portent un micro casque SPENCOM, c'est à dire la division de Plantronics spécialement attachée au programme spatial américain.
Redescendons sur terre, mais restons dans un espace sonore avec le Plantronics RIG Surround 7.1. Ce casque, destiné à une utilisation PC/MAC, bénéficie d'une finition irréprochable. Son arceau est habillé de tissu fin mais confortable et ses oreillettes parfaitement rondes, sont très confortables grâce à des coussinets en mousse et en tissu. En outre il est également équipé d'une surface d'amortissement devant les HP. C'est le seul modèle de ce dossier avec ce type d'équipement. De tous les casques PC testés, il aura été le plus confortable. Son poids plume n'y est pas étranger et cette qualité s'explique par l'absence de toute commande déportée sur le casque.
Le RIG possède une unité de mixage originale
Les réglages et le mixage des sons sont effectués depuis une unité plutôt originale. Ce petit boîtier rond possède un volume général sur sa face externe, qu'il suffit de tourner pour régler le niveau avec précision. Au centre, un bouton bascule pour régler individuellement la balance entre la discussion et le volume du jeu ainsi qu'un autre appareil branché cette fois via la prise jack de l'unité de contrôle. Sachant que le casque lui même est branché en jack sur ce boîtier, vous pouvez également l'utiliser directement avec tout appareil muni de la même connectique, mais en faisant une croix sur l'amplification bien sûr. Pour les geeks hyperconnectés cela permet aussi de répondre à son téléphone pendant une session de jeu, ou le visionnage d'un film sans que l'interlocuteur n'en soit parasité.
A l'oreille, le RIG Surround est impressionnant. Ses HP de 40mm ont une excellente restitution, que ce soit dans les graves ou les aigus. Trois profils d'égalisation sont proposés ; pur, explosif et intense. A vous de savoir si vous voulez quelque chose de « gras » ou de sobre. Quel que soit le choix, aucune distorsion n'est perceptible à l'oreille. Le seul point noir qu'on puisse trouver au RIG, c'est sa perche micro qui n'est pas réglable. Un défaut relatif, puisqu'en position standard ses performances sont suffisantes pour que vos partenaires vous entendent clairement.
La version en test était destinée au PC, mais il existe une version PS4 qui remplace la connectique USB par un câble optique. Ce sera la seule façon de profiter du 7.1 avec la console de Sony. L'option stéréo simple n'enlève cependant pas grand-chose aux qualités du RIG.
Le meilleur est pour la fin, puisque ce casque est vendu sous la barre des 100€ et même aux alentours de 90€ pour sa version PS4. Tout simplement le meilleur rapport qualité prix de ce dossier pour du 7.1. Attention, les versions stéréo simples et 7.1 se ressemblent énormément. Soyez bien attentifs au produit que vous commandez si vous souhaitez passer par un achat en ligne !
Taille à l'oreille : 4,8 cm de diamètre Épaisseur du coussinet : 2,5 cm
Beyerdynamic MMX-300
Avec ce casque tout droit issu de la technologie allemande, on entre dans le monde des amoureux du son. Les avis sont quasi unanimes, le MMX 300 offre un rendu sonore de très haute qualité. Tout comme Plantronics, chez Beyerdynamic, on équipe l'aviation et même les cabines d'audiométrie. C'est dire si la société se place en référence sur le son. Le MMX 300 est revendiqué comme un héritage des modèles utilisés dans les avions, notamment en termes de réduction des bruits ambiants.
Avec le MMX-300, vous ressemblerez à un pilote
Sur le plan de la fabrication, les oreillettes bénéficient d'un toucher velours extrêmement agréable et sont de taille conséquente. Les matières employées pour la fabrication sont plus nobles que sur la moyenne des autres casques audio. On retrouve notamment beaucoup de métal, du cuir et un simili carbone qui reste un plastique de bonne qualité. Que ce soit pour les oreillettes ou l'arceau, les matières sont facilement remplaçables. L'achat que vous feriez sur ce modèle serait donc à prévoir pour longtemps. Malheureusement, le modèle testé présentait un défaut : pas de son sur l'oreille droite... Les essais répétés dans les mains de divers journalistes auront eu raison de sa robustesse. A moins que ce défaut fasse partie d'une mauvaise série, d'autre utilisateurs ayant signalé un souci identique. A noter que Beyerdynamic offre une garantie de 5 ans sur ces modèles. De quoi tout de même voir venir et pallier au désagrément que nous avons eu à subir ici.
Sur le plan de la connectique, le MMX-300 est très sobre. Deux jack de 3,5mm. L'une pour le son, l'autre pour le micro. Cette configuration destine évidement le casque à un usage PC et Hi-Fi. Il est dommage de ne pas avoir choisi la solution du SB Inferno qui combinait à la fois les voies micro et son sur le même jack et livrait un adaptateur pour les séparer. Avec ce système, le MMX-300 aurait pu convenir pour la PS4 et la One ! La version commerciale comprend également un adaptateur jack 6,3mm, destiné à un branchement sur une chaîne Hi-Fi par exemple.
Le fait qu'il ne soit « qu'un » casque stéréo (pas de mixage audio non plus) pourrait aussi rebuter les joueurs amateurs de 7.1 et autres appellations mirobolantes. Mais les amoureux de son savent bien que la spatialisation peut être bien émulée avec deux haut parleurs (c'est le cas des modèles consoles en général) moyennant l'utilisation des logiciels adaptés. Ces derniers préfèrent avoir un rendu stéréo d'excellente qualité plutôt qu'un son moyen qui correspondrait à la mauvaise réputation des casques gaming en général. D'ailleurs la marque ne communique pas sur la taille de ses haut parleurs, mais sur leurs fréquences de réponse, c'est à dire la plage de reproduction des sons qu'ils soient graves ou aigus.
Cet élitisme audio a un prix qui s'élève à près de 300€ tout de même. Une somme conséquente si l'on ne dispose pas d'une oreille experte et exercée pour profiter de toutes les qualités de ce casque... Pour conserver votre précieuse marchandise, Beyerdynamic vous offre une sacoche de transport.
Taille à l'oreille : 5,5 cm de diamètre Épaisseur du coussinet : 2,4 cm
Conclusion
Vous l'aurez certainement compris à l'issue de la lecture de ce dossier, la sélection d'un casque gaming reste surtout une affaire de choix personnel. Alors que les plus acharnés chercheront sans doute le système le plus versatile qui soit (en l'occurrence le Pro+ dans ce dossier) pour l'utiliser sur les multiples machines qui ornent leur coin gaming, les autres voudront peut être tout simplement pouvoir se mettre un casque sur les oreilles de temps en temps.
Entre les deux, ont trouve ceux qui souhaitent pratiquer leur loisir sans forcément chercher des installations complexes, mais conserver une qualité sonore correcte. En plus, si le casque peut être emporté pour profiter des avantages audio d'un smartphone, ou de jouer sur une tablette, cela ne mange pas de pain.
Les modèles mis en avant dans ce dossier sont récents et les marques souhaitent les promouvoir pour la fin d'année. N'oubliez pas non plus que votre investissement antérieur dans un casque PS3 ou Xbox peut parfaitement faire l'affaire. Si votre décodeur Dolby fonctionnait sur les sorties optiques, il y a de grandes chances pour que ce soit toujours le cas sur la génération actuelle. Il subsiste le souci des communications vocales, qui nécessitent parfois l'achat d'un câble supplémentaire. Ce fut le cas de votre serviteur avec un XP400 de chez Turtle Beach qui peut communiquer sur One et PS4 avec câble jack dédié par la marque, tout en conservant la sortie numérique et le Dolby Surround. Vous pouvez consulter les modèles compatibles sur les sites des constructeurs.
Nous espérons que cette lecture vous aura donné quelques pistes et quelque peu débroussaillé le chemin de Noël et de ses étrennes. Puisque vous aimez les choses synthétiques, voici un résumé du matériel testé en un tableau. N'oubliez pas de faire profiter les autres Gameblogueurs de votre expérience avec vos casques respectifs ! Vous comprendrez que la robustesse des casques, ne peut être réellement évaluée sur deux semaines d'essai. | |
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